l'oral du second groupe, une épreuve à laquelle les candidats sont guère préparés
L'oral du second groupe n'est pas une épreuve souhaitée par le candidat. D'une part, l'essentiel du travail fait tout le long de l'année est consacré à l'écrit. D'autre part, elle survient aprés une longue période, plus de quinze jours d'incertitude à laquelle s'ajoute une certaine précipitation due au court laps de temps entre les résultats du premier groupe et le passage de l'épreuve.
Le correcteur voit donc défiler des candidats qui ne sont pas souvent au meilleur de leur forme. C'est aussi la seule fois que votre correcteur a autre chose qu'une copie devant ses yeux. Il compare d'ailleurs votre entretien et votre copie, il faut donc faire une bonne impression.
Mais ne paniquez pas devant un trou de mémoire, même si vous connaissez pas grand-chose du chapitre sur lequel vous êtes interrogé, un professeur fait rapidement, en deux-trois questions, la distinction entre une panne passagère et une ignorance totale du programme.
Si vous vous êtes lancés des question du genre trivial-poursuit pour réviser, vous avez une petite idée de ce qui vous attend.
ORAL DE L'ÉPREUVE D'HISTOIRE ET
GÉOGRAPHIE
V. HISTOIRE ET GÉOGRAPHE
(Modifié par les circulaires n° 70-440 du 1~?
novembre 1970,
78-427 du 30 novembre 1978 et la note de service
n°94-179 du 14 juin 1994)
Séries ES, L, S
Coefficients: Série L: 4; Série ES: 5; Série
S: 3
La durée de la double interrogation d'histoire et de géographie est de quinze minutes environ,
l'élève dispose également de quinze minutes pour la préparer.
L'interrogation devra porter sur l'histoire et sur la géographie et un choix de trois questions de type
différent doit être proposé au candidat pour chacune de ces deux disciplines.
Il est recommandé à l'examinateur de préparer à l'avance les questions d'histoire et de géographie qu'il a l'intention de poser aux candidats. Il convient en effet que ces questions soient variées mais de difficulté comparable, qu'elles soient rédigées en termes clairs et précis ne laissant place à aucune équivoque, qu'elles aient une ampleur suffisante pour permettre à l'examinateur de se faire une opinion sur les qualités du candidat et de se rendre compte qu'il possède une connaissance acceptable des grandes lignes du sujet.