La RDA , bien qu'ayant peu d'initiative dans le bloc de l'Est, a, quand même une
certaine approche de la question allemande qu'il convient d'évoquer ici.
L'attitude de la RDA est défensive vis-à-vis de la RFA ; sa survie politique n'est possible que
grâce à la partition, nous le verrons la preuve en 1961, avec l'édification du mur de Berlin, et, à contrario, en 1989.
de 1961 aux années 80, l'isolement forcé ne s'est levé que petit à petit; Ce n'est qu'en 1970 que sont autorisées les visites des occidentaux mais les contacts sont toujours soumis au bon-vouloir des dirigeants qui y touvent une souce substentielle de devise, autant pour les visites de famille que pour la libertation contre espèces des détenus politiques.;.
. Il est plus difficile d'analyser l'attitude de la RDA dans la sphère communiste, ne serait-ce que par son statut de pays le plus riche après l'URSS, . L'ambition de son premier chef d'Etat, W. ULBRICHT, était d'ailleurs de faire de l'Allemagne de l'Est le modèle de l'orthodoxie communiste, quitte à dépasser le maître soviétique. L'arrivée au pouvoir d 'E. HONECKER, en 1973, rendit la RDA moins arrogante à ce sujet, sa fierté ne s'exprimant plus que dans les compétitions internationales, le reste du temps, cette démocratie populaire emboîte le pas de l'Union soviétique brejnevienne.