La RFA n'accepte pas la partition. La loi fédérale ( Grundgesetz), la constitution votée en
1949, est très claire sur ce point puisqu'elle invite, dans son préambule le peuple allemand
tout entier à achever, en disposant librement de lui-même, l'unité et la liberté de l'Allemagne.
Ce point va conduire, pendant les années 50, les dirigeants fédéraux à maintenir une ligne plutôt dure vis à vis de la RDA en définissant une ligne diplomatique sévère : la doctrine Hallstein, préconisant la rupture des relations diplomatique avec tout pays qui reconnaîtrait l'autre Etat allemand. La politique de la RFA ne s'infléchira qu'avec l'arrivée, en 1969, des sociaux-démocrates au pouvoir. L'Ostpolitik gomme l'interprétation hostile à l'Est de cette constitution en dialogant avec tous les pays communistes.
Le tournant des années 1970 est soutenu aussi par les résultats bénéfiques du"miracle allemand". L'aide économique que l'Allemagne distribue aux pays de l'Est est un atout décisif. Les allemands réaliseront l'intérêt lors de la réunification.
L'unité réalisée, on voit désormais l'Allemagne osciller entre une volonté d'intégration dans l'Europe et la réalisation totale de son statut de puissance déterminante. L'inflechissement actuel de