Après
une carrière dans l es servives secret et la diplomatie, ambassadeur
de l'URSS à à Budapest en 1956 pendant
l'insurrection, Andropov devient chef du KGB entre 1967 et 1982. C'est
à ce titre qu'après avoir porté des coups à
ses proches, en laissant menser une enquête sur les malversations
financières de sa filles, il succède à Leonid
Brejnev à la tête du parti et du Soviet suprême.
Sa désignation s'est accompagnée d'une campagne d'intoxication
de l'opinion publique occidentale (il est plus ouvert... la preuve,
il écoute les Beatles...) mais sa présidence n'a pas
permis de modifier la politique soviétique dans cette période
de regel.
Le système brejnevien survit avec cet homme. La nomination de
Tchernenko à sa succession,si elle permet
aux clan brejnevien de reconquérir le pouvoir, n'est qu'une preuve
supplémentaire de la sclérose de l'appareil politique soviétique.
L'arrivée au pouvoir à l'automne 1999, de Vladimir
Poutine est un lointain rappel de la puissance de ces services secrets
soviétiques puis russes qui ont su porter leur chef au pouvoir,
établir Eltsine à la présidence de la Russie puis,
d'une façon soudaine et sûrement préméditée,
mettre un ancien protégé d'Andropov à la tête
de ce pays.
H Vessemont -Dernière mise à jour mars 2000