Haut fonctionnaire brillant pendant l'avant-guerre -conseil d'Etat, cabinets
minsistériels-, Michel Debré s'engage dans la résistance.
A
la libération,après avoir été nommé
Commissaire de la république à Angers, il fonde l'ENA.
Pendant la
quatrième république, il est le porte-parole fidèle de
l'opposition gaulliste, multipliant, entre autre, ses attaques contre la
construction européenne et défendant son engagement pour l'Algérie
Française
Après l'arrivée au pouvoir de de Gaulle, il est successivement
Garde des sceaux puis le premier Premier ministre de la Veme république
de 1959 à 1962. A ce poste, il doit combattre le FLN puis l'OAS, il donne
aussi son nom a une loi permettant à l'Etat de subventionner l'école
confessionnelle en instituant les contrats d'association.
Remercié en
1962, il eut d'autres responsabilités ministèrielles et
fait de l'île de la Réunion son fief depuis son élection comme député.
Le personnage incarne à la fois la fidélité absolue d'un
gaulliste et une certaine vision conservatrice de ce mouvement. Son inquiétude
face à la dénatalité paraît plutôt déplacée
à la fin des années 1960. Son dernier portefeuille de ministre de
la défense nationale sous la pésidence de G. Pompidou le
voit être contester par une jeunesse mobilisée contre l'annulation
des sursis pour le service militaire.
Auteur de la constitution, il est l'objet d'un grand respect chez les post-gaullistes, malgré sa candidature à la présidentielle de 1981.