Dirigeant communiste de la lutte contre la domination japonaise, il devient
en 1945 secrétaire du parti communiste, puis en 1948 Premier
ministre de la République Populaire de Corée, correspondant à
la zone occupée par les troupes soviétiques.
Il donne l'ordre
d'attaquer la Corée du Sud en juin 1950, ouvrant ainsi une des crises
majeures de la guerre froide, obligeant américains et chinois à s'affronter à cette occasion.
Aprés la cessation des combats en 1953, il dirige son pays d'une main de fer dans la
tradition stalinienne jusqu'en 1994.
Son fils, Kim jong-il, lui succéde, non sans difficulté. Le pays connaît depuis un état de pénurie chronique, voire de famine et fait peser sur la région un chantage nucléaire obligeant les puissances, Etats-Unis, Chine, à alterner menaces et ouvertures.