L'installation en 1975, d'un régime communiste dans l'Angola voisin, fait de lui le meilleur allié de l'occident dans la région, les grandes puissances fermant les yeux sur les carences de ce gouvernement.
Il fait preuve de son impuissance au cours des événements qui ont secoué le Rwanda en 1994.
La défaite des Forces armées Zaïroise (FAZ), défazées... en 1997 devant les troupes de M Kabila soutenues par les voisins ougandais, rwandais et burundais est la preuve de la déliquescence de son pouvoir.
Malade, multipliant les aller et retours entre la Côte d'Azur et le Zaïre, il est progressivement lâché par son dernier protecteur, la France qui ne peut s'opposer à la progression des forces rebelles très bien vues de Washington.La médiation de dernière heure entreprise par l' Afrique du Sud ne fit rien, le vieux dirigeant congolais étant obligé de prendre l'exil un jour avant que les forces de M.Kabila n'entrent dans la capitale en mai 1997.
Sa mort, peu de temps après, si elle permet aux journalistes de rappeler l'immense fortune du défunt, d'introduire le mot cléptocratie en tant que néologisme, reste l'exemple d'un non-événement comme tout décès d'homme déchu .
H Vessemont -Dernière mise à jour : mars2001 -