Ancien officier de la marine américaine, il commande
des sous-marins nucléaires, puis revient dans la propriété
familiale comme planteur . Démocrate et sudiste, il est élu en 1976 président
des États-Unis, succédant à Gerald
Ford dans un climat de rédemption (slogan: J.C is back..).
Il est le représentant de l'honnêteté face aux hommes
politiques tortueux.
Sa politique étrangère se marque d'un raidissement non-seulement
face aux soviétiques mais aussi devant toutes les dictatures. C'est
à cette époque que la diplomatie américaine se soucie
plus prioritairement du respect des droits de l'homme.
Il donne le signal de la dernière glaciation, s'inquiétant
du déploiement des SS20 soviétiques et réagissant
promptement à l'intervention soviétique
en Afghanistan par un embargo sur les céréales américaines
à destination de l'URSS et le boycott des jeux olympique de Moscou
(1980), mécontentant sportifs et agriculteurs américains.
Sa principale réussite est d'avoir su concrétiser l'élan
de raprochement israëlo-égyptien de 1977 en faisant signer
dans sa résidence d'été les accords de camp-David
par MM Sadate et Begin.
La chute du Shah en Iran et l'arrivée de Khomeyni le mirent en difficulté. L'affaire des diplomates détenus en otage à Téhéran donne de lui l'image d'un président faible dirigeant une Amérique bafouée. La campagne électorale de 1980 en est l'illustration, les otages ne revenant que le lendemain de sa défaite devant M.Reagan.
Après la victoire de M.Clinton en 1992,
il est chargé de négocier au nom du président américain
dans de nombreuses crises internationales : à
Haïti, en Bosnie et en Corée du Nord.
Ses succès dans ces opérations aléatoires, surnommés
paenut's diplomacy, ont permis au Président Clinton de présenter
un bilan en politique extérieure plus prestigieux que ne laissaient
présager les premières initiatives du Président en
exercice .