Carter James Earl, dit Jimmy
Homme d'Etat américain (1924 ...)

Ancien officier de la marine américaine, il commande des sous-marins nucléaires, puis revient dans la propriété familiale comme planteur . Démocrate et sudiste, il est élu en 1976 président des États-Unis, succédant à Gerald Ford dans un climat de rédemption (slogan: J.C is back..). Il est le représentant de l'honnêteté face aux hommes politiques tortueux.
Sa politique étrangère se marque d'un raidissement non-seulement face aux soviétiques mais aussi devant toutes les dictatures. C'est à cette époque que la diplomatie américaine se soucie plus prioritairement du respect des droits de l'homme.
Il donne le signal de la dernière glaciation, s'inquiétant du déploiement des SS20 soviétiques et réagissant promptement à l'intervention soviétique en Afghanistan par un embargo sur les céréales américaines à destination de l'URSS et le boycott des jeux olympique de Moscou (1980), mécontentant sportifs et agriculteurs américains.
Sa principale réussite est d'avoir su concrétiser l'élan de raprochement israëlo-égyptien de 1977 en faisant signer dans sa résidence d'été les accords de camp-David par MM Sadate et Begin.

La chute du Shah en Iran et l'arrivée de Khomeyni le mirent en difficulté. L'affaire des diplomates détenus en otage à Téhéran donne de lui l'image d'un président faible dirigeant une Amérique bafouée. La campagne électorale de 1980 en est l'illustration, les otages ne revenant que le lendemain de sa défaite devant M.Reagan.

Après la victoire de M.Clinton en 1992, il est chargé de négocier au nom du président américain dans de nombreuses crises internationales : à Haïti, en Bosnie et en Corée du Nord. Ses succès dans ces opérations aléatoires, surnommés paenut's diplomacy, ont permis au Président Clinton de présenter un bilan en politique extérieure plus prestigieux que ne laissaient présager les premières initiatives du Président en exercice .


H Vessemont -Dernière mise à jour 15 décembre 1998 -